Les Jardins statuaires, Jacques Abeille.

« Je vis de grands champs d’hiver couverts d’oiseaux morts. Leurs ailes raidies traçaient à l’infini d’indéchiffrables sillons. Ce fut la nuit. J’étais entré dans la province des jardins statuaires. »

Il est des chroniques pour lesquelles on peine à trouver les mots et les phrases pour exprimer la grandeur et la singularité d’un texte. Ce fut le cas personnellement à propos de ce livre, Les Jardins statuaires, de Jacques Abeille (Folio SF, 576 pages). J’ai voulu vous parler de ce livre dès la fin de ma lecture. Impossible. Impossible de renouer avec l’histoire, l’impression que je ne pourrai pas transmettre dignement l’impression que me fit ce livre. J’étais encore envouté par ce texte, dans une sorte de torpeur mêlée de mélancolie qui bloquait totalement mon passage à l’écrit. Plusieurs mois après, je décide donc de reprendre mon clavier en acceptant le fait que je devais écrire cette chronique autrement, peut-être de manière plus détachée, en abandonnant l’idée que je devais à tout pris tout livrer à propos de cette formidable expérience de lecture.

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